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pour mon ptit ange que jaime...et pour celle qui se battent contre ce fichu cancer.....

Des chercheurs lyonnais et grenoblois ont identifié un nouveau biomarqueur,
la lympho-divpénie, qui permet de pronostiquer la survie en cas de rechute du
cancer du sein. L’espoir de cette découverte est d’améliorer l’orientation
thérapeutique, la durée et la qualité de vie des patientes.

L’étude a été
menée par des chercheurs du Centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard (CLB) à
Lyon, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon et la start-up ImmunID
Technologies basée à Grenoble, sur 133 femmes souffrant d’un cancer du sein
métastatique, suivies au CLB entre 2004 et 2010. Elle a montré qu’un « déficit
en nombre et en diversité des lymphocytes, détecté au moment de la rechute, est
associé à une survie plus courte qu’en cas d’un capital immunitaire normal »,
expliquent les chercheurs. La lympho-divpénie, qui évalue à la fois la quantité
et la diversité des lymphocytes impliqués dans les défenses immunitaires, «
serait donc un facteur pronostique » de l’espérance de vie, au moment de la
rechute et avant tout traitement.

Ce biomarqueur devrait donc permettre
d’identifier des patientes présentant un très grand risque de décès précoces et
réfractaires à de la chimiothérapie standard et de les orienter tout de suite
vers d’autres traitements plus personnalisés. Ainsi, alors que les recherches
sur la lympho-divpénie s’étendent vers d’autres cancers métastatiques, un
programme d’investigation clinique portant sur la reconstitution de l’immunité
est également mené.

La découverte de ce nouveau biomarqueur est une
première mondiale et vient d’être publiée dans la revue Oncolmmunology.